EL DOCTOR MEZCAL
Le 28 octobre dernier, François
Nicolas d'Epoisse, comme chaque année, a
fermé sa maison de Blois pour s'envoler vers
Mexico. Dans les années 70, alors jeune
étudiant en lettres
désargenté, il décide de
partir pour le Mexique, avec 100 dollars en poche.
Il y resta 6 mois. Ses pérégrinations
le mènent dans les vallées
d'Oaxaca, principale région productrice
de ce mythique alcool qu'est le mezcal : "la
boisson, écrira Malcom Lowry dans son
non moins mythique roman Au-dessous du
Volcan , que jamais je ne puis, même
en la portant à mes lèvres, croire
réelle "...
Conquis à son tour, par le goût
étrange du mezcal, François Nicolas
d'Epoisse décide alors de créer une
petite société d'importation
d'alcool, qu'il nomme Ultramarine,
en hommage à un texte de Lowry du même
nom. Le mezcal a mauvaise réputation, il
faudra trois ans au jeune lettré, pour le
faire entrer en France. A Paris et ailleurs, les
fêtards et autres joyeux noctambules
donneront une place de choix au mezcal dans leurs
libations, heureux de s'encanailler avec cet alcool
aussi mythique et sulfureux que
l'absinthe.(Suite...)
|
Les origines du
sacrifice humain
chez les Aztèques
Dans sa longue liste des traits culturels
définissant la civilisation
mésoaméricaine à
l'époque de la conquête espagnole,
l'ethnologue Paul Kirchoff mentionne les sacrifices
humains. Cette pratique est très ancienne,
puisqu'on retrouve des traces et des indices
archéologiques, datant de 5000 ans avant
notre ère, qui témoignent de la
longue histoire du sacrifice humain en
Mésoamérique. Des Olmèques,
qui connaissaient le culte de la
tête-trophée, jusqu'aux Mayas, nombre
de civilisations préhispaniques pratiquaient
les sacrifices humains. Mais aucun peuple comme les
Aztèques n'a montré autant de
goût pour ces pratiques sanglantes. Avec eux,
le sacrifice humain devient une institution.
(Suite...)
|